Bonjour à tous ! Me voila enfin de retour… Je n’étais pas partie mais après une semaine de démotivation face à une boîte mail désespérément vide, la rentrée de septembre est arrivée amenant avec elle son avalanche de boulot. Je ne vais pas m’en plaindre, loin de là, mais je n’ai du coup plus eu le temps de m’occuper de mon blog. Je profite donc enfin d’un peu de répit pour poster un article qui traine dans mon carnet de notes depuis au moins une semaine.
Après avoir passé tout le mois d’août sous la pluie de Londres, j’ai repris la route vers ce plat pays qui est le mien. Comme d’habitude, j’ai dû prendre le métro avant d’atteindre la gare de Victoria pour prendre mon bus. Étant partie plus tard que d’habitude, j’ai échappé aux wagons surbondés et j’ai pu lire tranquillement mon livre du moment. Ce n’est que lorsque j’ai changé de rame à Oxford Circus que je suis tombée sur une autre affiche de la nouvelle campagne de Transport for London qui rappelle les règles de bonne conduite dans les transports en commun (voir mon premier Poème de métro). Cette publicité était à nouveau écrite sous forme de poème. Je me suis donc amusée à la traduire. Voici l’annonce en question :
We love those papers you get for free
But we’re sure that you’ll agree
That love very quickly turns to hate
If they block the doors and make us late.
Cette fois-ci, l’annonce parle des fameux journaux que l’on peut se procurer gratuitement à l’entrée des stations de métro et dans les gares. S’ils sont appréciés des passagers, ils peuvent parfois provoquer des retards en bloquant les portes. L’annonce demande donc de ne pas les laisser traîner. L’affiche ne me semblait pas vraiment nécessaire vu que j’ai rarement vu des journaux joncher le sol des wagons londoniens mais soit…cela m’a fait un petit exercice. Voici ma première version :
Nous aimons tous les journaux tout à fait gratuits
Mais nous sommes sûrs que vous serez du même avis
Pour dire que cet amour fait vite place à la haine
Quand ils bloquent les portes et qu’ils nous mettent à la traîne.
Vu que j’avais trouvé cette première version assez rapidement, je me suis forcée de trouver une autre traduction en m’imposant d’utiliser « gratuitement » dans le premier vers et « heure » tout à la fin, ce qui donne :
Tout le monde aime les journaux donnés gratuitement
Mais nous sommes certains que vous serez tous partants
Pour dire que l’amour fait vite place à la rancœur
Quand ils bloquent les portes et nous font perdre des heures.
Ce dernier vers pourrait s’appliquer sans problème en Belgique, où les retards sont importants mais pas vraiment à Londres où ils durent au maximum 5 minutes. J’ai donc remplacé les deux derniers vers, ce qui donne :
Tout le monde aime les journaux donnés gratuitement
Mais nous sommes certains que vous serez tous partants
Pour dire que l’amour fait vite place au désespoir
Quand ils bloquent les portes et qu’ils vous mettent en retard.
Au final, je trouve que ma première version était la meilleure. Et vous ? Comment traduiriez-vous ce deuxième petit poème de métro ?
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