Carte postale : Doha

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Hello ! Me voilà enfin de retour après quasi 3 semaines de vacances sans accès à Internet (pratiquement). Je vais donc me rattraper avec plusieurs billets Traducteur Voyageur.

Mon cher et tendre et moi-même sommes partis le soir du 11 juillet de l’aéroport d’Heathrow pour rejoindre le sud de la Thaïlande, avec l’idée d’explorer un peu Singapour et Bali. Notre vol depuis Londres comprenait une escale d’une petite dizaine d’heures à Doha, capitale du Qatar, l’occasion pour moi de poser pour la première fois les pieds dans la péninsule Arabique et dans une ville du désert. Si la visite fut courte, elle n’en fut pas moins intense…

À peine sortie de l’aéroport international Hamad, je me sens enveloppée dans une chaleur étouffante, me donnant l’impression d’entrer dans un sauna ou un four géant. À travers les vitres du bus qui nous amène en ville, la route semble d’ailleurs faire des vaguelettes tant la température est élevée. Après avoir admiré et photographié les gratte-ciels qui nous entourent, nous nous réfugions un instant dans un centre commercial pour nous rafraîchir sous l’air conditionné et décider des lieux à visiter. Comme nous avons plusieurs heures devant nous, nous choisissons de marcher (la bonne blague) jusqu’au village culturel de Katara. Nous n’avons même pas fait 2 kilomètres que la grande marcheuse que je suis (et je suis sérieuse en disant cela, j’adore marcher) se sent déjà au bout de sa vie. Heureusement, mon calvaire s’achève bien vite grâce à… la police ! Nous étions apparemment en train de marcher sur une zone interdite et comme nous portions nos appareils-photos autour du cou, les policiers voulaient s’assurer que nous n’avions rien immortalisé d’illégal. Très sympathiques, ils ont vite compris que l’on voulait simplement rejoindre le village et nous ont gentiment conduits jusque-là à bord de leur jeep en nous offrant 2 petites bouteilles d’eau bien fraîche (ils ont dû avoir pitié de moi…).

Doha

Les gratte-ciels de Doha

Nous voilà donc plus vite que prévu devant la plage de Katara. En ce mois de juillet, celle-ci est désespérément déserte malgré les transats et jeux pour enfants qui couvrent son sable doré. La chaleur est en effet si étouffante que personne n’ose sortir en pleine journée. Le village culturel de Katara est, lui aussi, pratiquement vide. Nous avons donc tout à loisir d’admirer ses beaux bâtiments à la fois modernes et construits dans la tradition arabe qui abritent musées et autres institutions culturelles. Là encore, le sentiment d’étouffement aura presque eu raison de moi… Heureusement, j’ai pu me remettre d’aplomb avec une bonne glace à la pastèque et une boisson bien fraîche.

Pour quitter le village et retourner dans le centre de la ville, nous avons à nouveau pu compter sur la gentillesse des Qataris. Très peu habitués à voir des touristes en plein mois de juillet, des agents de la sécurité nous ont aidés à trouver un taxi pour rejoindre le souq Wafiq. Manque de chance pour nous, celui-ci ne rouvre pas avant 16 h. Nous nous contentons donc d’observer les lampes et autres objets d’artisanat derrière les vitrines des échoppes avant de nous poser un instant à côté d’une touriste également accablée par la chaleur sous de l’air conditionné. Comme le souk est fermé, elle nous conseille d’aller visiter le Musée d’art islamique de Doha. Nous partons donc vers la Corniche après quelques minutes de repos.

Souq Wafiq

Souq Wafiq

Bâtiment moderne dominant la baie de Doha, le musée retrace l’histoire de l’art islamique en exposant bijoux, poteries, Corans anciens et autres objets venus du Moyen-Orient et d’Asie. Entièrement gratuit, il nous donne également l’occasion de visiter une très belle exposition tout en couleurs sur les tapis d’Orient. Nous profitons enfin du site pour admirer un beau panorama sur la baie et les bâtiments de l’île d’Al Safliya se dressant à l’horizon tel un mirage.

La fatigue du voyage et la chaleur accablante nous poussent toutefois à couper court à notre visite et à retourner un peu plus tôt que prévu à l’aéroport. Je ne regrette toutefois pas d’avoir mis les pieds dans cette ville se dressant littéralement au beau milieu du désert (j’ai d’ailleurs pu m’en rendre compte à travers le hublot de l’avion lors de notre vol du retour…).

Petit conseil : si vous voyagez avec Qatar Airways et que vous faites une escale de plus de 5 heures, vous pouvez participer gratuitement à un tour guidé de la ville. Notez toutefois que le bureau pour s’enregistrer se trouve dans la zone de transfert de l’aéroport. Ne faites donc pas la même erreur que nous en voulant sortir directement !

À bientôt pour la suite de notre périple !

À propos de Elise Lignian

Traductrice de l'anglais, du russe et de l'espagnol vers le français, je travaille en tant qu'indépendante. Rédaction, correction, révision de traduction et traduction sont les services que j'offre à mes clients. Pour plus d'informations à mon sujet, consultez dès maintenant mon site http://translovart.com.

Une réponse "

  1. Pingback: Carte postale : Singapour | Translovart

  2. Superbe les photos comme toujours et arrête de nous donner envie de voyager 😉 Bises

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  3. Merci pour l’escale et la visite guidée. Bien agréable de te lire, comme d’habitude. Gros bisous, parrain

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