L’article du jour sera un mini coup de gueule. En ce moment, les bureaux de traduction s’agitent et les urgences pleuvent. Et s’il y a bien une chose que je n’aime pas, ce sont les urgences… Certains clients veulent toujours tout au plus vite, sans penser une seule seconde que ce ne sont pas des robots qui réalisent le travail qu’ils demandent mais des humains en chair et en os et que ces personnes ont besoin de temps pour fournir un travail de qualité. Non, rédiger un texte ne se fait pas en cinq minutes. Non, traduire un manuel de 10 pages ne se fait pas en moins d’une heure. Eh oui, le métier de rédacteur / traducteur freelance peut être un véritable marathon… C’est d’abord une course pour répondre le plus vite possible aux e-mails groupés des agences. Puis l’attente interminable d’une réponse pour savoir si l’on peut ou pas entamer le travail. Puis le stress abominable de voir les minutes défiler et l’heure fatidique du délai approcher. Les cerveaux carburent alors au thé ou au café, que l’on a à peine le temps d’avaler, et les doigts courent à perdre haleine sur le clavier pour qu’à l’heure le projet soit enfin envoyé. Le plus frustrant avec ces urgences, c’est quand le client en question ne prend même pas la peine de vous remercier pour tous les efforts déployés et qu’il prend toooouuuut son temps pour vous payer.
Bref, vous l’aurez compris, je déteste les urgences…
À la semaine prochaine pour un billet plus long et un peu moins irrité !
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