Cela fait un mois maintenant que j’ai repris mon blog en tâchant de publier chaque semaine un article. Un mois que l’inspiration est là et que les idées coulent de mon cerveau à mes doigts, mais aussi un mois que je m’énerve chaque fois que je copie-colle mon texte sur WordPress pour le mettre en page. Bon, cela fait déjà un moment que le nouvel éditeur Gutenberg a été lancé sur le site, j’avais déjà dû m’y frotter une fois ou deux l’an dernier et cela m’avait frustrée. Mais maintenant que je me suis remise plus activement à la publication d’articles, cet agacement se répète régulièrement. Je vous explique.
Pour ceux qui ne publient pas sur WordPress, l’éditeur classique que j’ai toujours utilisé depuis le début de mon blog est on ne peut plus pratique. Il permet de mettre un peu de couleur dans son texte comme j’aime le faire, mais aussi de modifier la police, d’inclure directement des liens et des médias, d’ajouter des puces, des citations et de mettre en page comme on le souhaite en pouvant voir le résultat directement dans la fenêtre d’édition. Désormais, la version classique a laissé place à un système de blocs. Je ne vais pas entrer dans les détails de leur fonctionnement vu que je ne les maîtrise toujours pas, mais disons que cela rend la mise en page chronophage et frustrante… Heureusement, j’ai vu rapidement qu’il y avait un bloc «Classique» qui permet de retrouver l’ancien éditeur. Mais quel est donc le problème alors, me direz-vous ?
Le problème, c’est ça :

Le bouton magique chez Word

Plus de bouton magique chez WordPress
Pour une raison que j’ignore, la fonction «justifier» a totalement disparu. Si vous ne connaissez rien en traitement de texte, cette fonction sert à égaliser les bords du texte, comme on égaliserait les branches des arbres d’une allée pour créer de belles lignes droites. Peut-être que cela ne change rien à votre expérience de lecteur, mais personnellement, je déteste avoir des bouts de phrase de différentes longueurs… Pour moi, un texte, c’est comme une partition. Les mots peuvent s’envoler comme des notes, mais ils sont toujours bien encadrés par les deux extrémités de la portée, soit ici les deux côtés de la page. La justification d’un texte, c’est aussi un peu comme le cadre d’une œuvre d’art. Ne pensez pas que je me jette des fleurs en sous-entendant que chacun de mes articles est une œuvre d’art au même titre qu’un tableau de Picasso ou de Van Gogh, loin de là. Je m’explique : pour moi, le cadre sert à mieux mettre l’œuvre en avant car il crée une limite entre l’art et la réalité et invite le spectateur à plonger dans cette autre dimension. (Oui, la frustration me fait divaguer…) Bref, vous l’aurez compris : un texte non justifié, je trouve ça moche. C’est d’ailleurs pour éviter cette faute esthétique que mes derniers articles ont un alignement centré. Ce n’est pas l’idéal, mais c’est déjà moins laid qu’un texte bêtement aligné sur la gauche ou sur la droite.
La preuve en image
Si quelqu’un a une solution pour résoudre le problème, je suis preneuse ! En attendant, je vais essayer de passer au-dessus de cette frustration pour continuer à écrire d’autres articles.
À bientôt pour un nouveau coup de gueule ou coup de cœur !
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