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Carte postale : Séville

Comme le boulot a repris en force depuis janvier, je n’ai pas pris le temps d’écrire de nouveaux billets ces deux dernières semaines, mais j’ai retrouvé une ancienne «carte postale» qui traînait dans mes brouillons depuis l’an dernier et qui m’a replongée dans mes souvenirs de voyage. Je pense qu’on a tous besoin d’un peu d’évasion en ce moment, alors bonne lecture !

Il y a des villes qui nous attirent irrésistiblement sans savoir exactement pourquoi. C’est le cas de Séville pour moi. Cela faisait des années que je rêvais de découvrir cette superbe ville d’Andalousie et j’ai profité de mes vacances (en août 2019) dans l’Algarve, région du sud du Portugal, pour la découvrir. Après avoir posé nos bagages dans notre petit hôtel installé dans une ancienne maison andalouse, nous voilà partis pour une petite balade nocturne à travers les ruelles étroites débouchant sur de grandes avenues ou places parsemées de terrasses où se rassemblent les Espagnols autour de tapas et de pichets de sangria, tradition à laquelle nous n’avons bien sûr pas échappé. C’est toutefois le lendemain, après un petit-déjeuner typique composé de churros et de chocolate caliente que j’ai vraiment pu me plonger dans le splendide décor de Séville.

Séville, c’est l’Espagne comme j’en ai toujours rêvé : de superbes bâtiments où se mêlent influences orientales et espagnoles, des danseuses de flamenco secouant leurs jupons colorés au rythme des castagnettes et le soleil qui fait brûler les mosaïques ornant les façades. La ville étant assez petite (et mon cher et tendre et moi-même étant de bons marcheurs), nous avons fait le tour des principaux bâtiments sur une journée. Notre première étape a été la fabuleuse Plaza de España, qui est pour moi l’une des plus belles (si pas, la plus belle) places du monde. Construite en 1928 pour l’expo ibéro-américaine ayant lieu un an plus tard, la place d’Espagne de Séville est un superbe monument de style arabo-mauresque andalou, que les fans absolus de Star Wars reconnaîtront facilement. Tout autour de la place, bordée par un petit canal surplombé de ponts couverts de céramique, l’art traditionnel andalou, vous trouverez des panneaux aux noms des grandes villes du royaume d’Espagne, toutes merveilleusement représentées par des tableaux en céramique. Bref, je pourrais parler des heures de cette place en essayant de la décrire, rien ne vaut une visite de cet endroit résolument romantique et absolument sublime !

Après avoir flâné dans les petites rues du centre historique et traversé les nombreux parcs de la ville, nous avons admiré les façades de l’imposante cathédrale avant de terminer notre visite par l’incontournable Real Alcázar. Plus vieux palais royal encore fonctionnel d’Europe, l’Alcázar est un bijou de l’architecture mauresque andalouse. J’aurais pu passer des heures à photographier les détails de ses plafonds, murs et sols décorés de carreaux de céramique et ses jolis patios.

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Après cette longue balade sous la chaleur parfois écrasante de Séville, nous avons terminé notre première journée par une paella et des tapas (pour changer…). Sur les conseils d’une connaissance ayant passé toute sa vie à Séville, nous nous sommes dirigés vers la calle Mateos Gago, petite rue aux abords de la cathédrale qui déborde de bars.

Le lendemain, nous avons pu flâner à Séville et explorer les derniers coins plus éloignés puis retrouver nos lieux favoris. Nous avons ainsi fait un tour dans le quartier de Triana, qui ne vaut selon moi le détour que pour la vue sur la ville de l’autre côté du fleuve Guadalquivir, puis nous avons flâné dans le parc Maria Luisa avant d’assister au coucher de soleil et à l’illumination de la place d’Espagne, encore plus féerique à la tombée du jour. C’est d’ailleurs avec un petit pincement au cœur que j’ai quitté Séville, belle andalouse qui m’aura autant plu par ses apparences que par la douceur de vivre qui y règne.

¡Hasta luego Sevilla!

Une bonne astuce pour éviter la file de l’Alcázar est d’y aller en fin d’après-midi. La file d’attente est alors beaucoup moins longue et il y a moins de visiteurs à l’intérieur. C’était tout du moins notre cas fin août, à voir si c’est la même chose plus tôt dans la saison touristique.

Autre bon plan : depuis Faro, vous pouvez trouver des bus de 2h30-3h pour Séville. Pensez juste à réserver en ligne (bus Alsa) et à prendre un aller-retour pour bénéficier des meilleurs prix.

À propos de Elise Lignian

Traductrice de l'anglais, du russe et de l'espagnol vers le français, je travaille en tant qu'indépendante. Rédaction, correction, révision de traduction et traduction sont les services que j'offre à mes clients. Pour plus d'informations à mon sujet, consultez dès maintenant mon site http://translovart.com.

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