Bonjour à tous !
Aujourd’hui, je voulais vous parler de ma petite (més)aventure d’hier.
Après avoir pris le petit-déjeuner et allumé mon ordinateur, je me rends compte qu’Internet ne fonctionne pas à cause d’un problème de fournisseur. HORREUR ! S’il y a bien une hantise commune à tous les travailleurs freelance, c’est bien celle de ne pas avoir accès à Internet. Heureusement que je n’avais pas de travaux urgents à rendre… Trois solutions s’offraient à moi : me prendre un jour de congé (impossible quand on est stressé de ne pas pouvoir répondre à ses clients et qu’on a peur de manquer une occasion de renflouer un peu son compte en banque en ces deux longs mois d’été (trop) calmes), passer ma journée au McDonalds du coin pour pomper leur wifi (pas génial, même si l’idée de bosser en dégustant un bon McFlurry était tentante) ou rejoindre mon cher et tendre à son bureau (ce qui ne pose aucun problème à son patron et à ses collègues, étant donné que j’ai déjà travaillé plusieurs fois pour eux).
Me voilà donc partie pour une journée de travail dans un bureau de type open space, une aventure en soi quand cela fait trois ans que l’on bosse seul chez soi. Si c’était plaisant d’avoir de la compagnie (en chair et en os et pas à travers un écran), j’avoue que je tiens un peu trop à mes petites habitudes de travailleur indépendant pour apprécier pleinement cette « expérience ».
Premier inconvénient : le bruit
Même si ce jour-là était particulièrement calme d’après mon cher et tendre (le collègue le plus bavard était en effet absent pour la journée), il y avait toujours des bribes de conversation, des sonneries de téléphone, le brouhaha des imprimantes, etc. Bref, j’ai eu un peu plus de mal que d’habitude à me concentrer sur mes traductions, surtout que j’aime particulièrement travailler dans le silence (voir le point 3 de mon article sur le plus beau métier du monde). Heureusement, je suis parvenue assez vite à m’enfermer dans ma bulle pour pouvoir mieux réfléchir.
Deuxième inconvénient : l’obligation de garder le silence
Oui, je sais, ça parait totalement contradictoire à ce que je viens de dire mais je m’explique. Quand je termine une traduction, j’ai l’habitude de la relire à voix haute pour vérifier que les phrases « sonnent bien » et que je n’ai rien oublié. C’est souvent comme ça que je remarque un passage moins bien écrit que les autres, un mot qui choque, une imprécision… Mais là, à moins d’embêter tout le monde, impossible de le faire. Je me suis donc contentée de remuer les lèvres en lisant mon texte intérieurement (le plus discrètement possible pour ne pas passer pour une folle, bien évidemment).
Troisième inconvénient : l’obligation de respecter les temps de pause
Bon, en ce qui concerne ce point-ci, je ne suis pas tout à fait honnête car le patron de l’entreprise de mon cher et tendre est assez souple sur le sujet. J’aurais très bien pu aller prendre ma pause pour manger quand je le voulais. Mais je sais que ce n’est pas le cas partout. Alors bien sûr, c’est une habitude à prendre mais pour une personne comme moi qui a beaucoup de mal à s’arrêter de bosser quand elle est concentrée sur un texte, c’est frustrant de devoir quitter son ordinateur pour aller manger. Ceci dit, cela me forcerait peut-être à avoir un meilleur rythme de prendre des pauses à heures fixes…
Bref, vous l’aurez compris, je préfère travailler chez moi, même si les collègues de mon cher et tendre ont été très sympas et que j’ai même eu droit à des chocolats (s’il y a bien une chose que je leur envie, c’est leur réserve de friandises ^^). Mais si jamais j’ai encore un problème d’accès à Internet quand je suis à Londres, je retenterai volontiers l’expérience.
À la semaine prochaine pour un autre article !
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