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Carte postale de Budapest

Szia ! Je sais, j’ai encore manqué mon rendez-vous hebdomadaire mais cette fois-ci, c’est bien parce que je suis en vadrouille. Je vous écris d’ailleurs depuis un train reliant Budapest à Prague. Mon cher et tendre avait en effet 6 jours de congé à prendre et comme les billets pour Budapest n’étaient pas chers, nous avons sauté sur l’occasion pour visiter enfin ces deux villes qui nous attiraient tant. Voici donc une carte postale sur notre première escale : Budapest (Je rajoute ici que nous avions pris les billets avant la prise de position déplorable de la Hongrie face aux migrants et que notre décision aurait probablement changé si nous l’avions su plus tôt…)

Pest vue depuis Buda

Pest vue depuis Buda

Nous décollons de Londres le mercredi 23 septembre un peu avant 19h et profitons du vol pour discuter avec notre voisin de siège, un jeune Hongrois étudiant au Royaume-Uni qui s’était étonné de voir que j’essayais d’apprendre quelques mots de sa mystérieuse langue. J’avais en effet trouvé un petit guide de discussion des langues des pays de l’est et m’amusais à retenir les mots dont nous pourrions avoir besoin. Ce qui n’était pas aisé vu que le hongrois est l’une des rares langues à n’avoir aucune racine commune avec les autres. Bref, le russe ne me sera pas d’une grande aide pour comprendre le magyar ! Il est déjà passé 22h quand nous atterrissons à l’aéroport de Budapest. Après avoir retiré plusieurs milliers de forints (la monnaie locale des Hongrois, qui aiment apparemment jongler avec les gros chiffres) et avoir testé pour la première fois le train local, nous voilà enfin dans la ville, dont l’atmosphère et les trolleybus me rappellent vaguement Minsk. Pas de doute, nous sommes bien en Europe de l’Est ! Il est déjà presque minuit quand nous trouvons enfin notre hôtel et nous ne tardons pas à nous coucher pour profiter de la journée du lendemain.

L'une des nombreuses statues de Budapest

L’une des nombreuses statues de Budapest

Nous nous réveillons au petit matin sous un ciel bleu et des températures de plus de 25° ! Moi qui avais déjà oublié à quoi ressemblait le soleil après deux mois d’été londonien sous la pluie, j’ai du mal à me réhabituer à la chaleur ^^ Nous décidons de profiter de notre première journée pour faire un grand tour d’horizon du centre-ville. Nous passons ainsi devant les vitrines de luxe de la fameuse rue Andrássy (les Champs-Élysées hongrois) pour rejoindre les rives du Danube. Un petit arrêt sur le pont Élisabeth (Erzsébet híd) nous permet d’avoir une jolie vue sur Buda et Pest, les deux parties de la ville. Nous remontons ensuite la promenade le long de ce beau Danube Bleu et apercevons le palais de Budavár surplombant l’autre rive. Je m’amuse également à photographier les différentes statues qui parsèment les rues, il y en a énormément à Budapest ! Nous traversons ensuite le pont suspendu de Széchenyi, gardé par deux lions de chaque côté, et nous retrouvons devant le palais de Budavár et son vieux funiculaire, que nous prendrons juste en photo (5€ juste pour monter une pente, c’est exagéré…). Comme un peu d’exercice n’a jamais fait de mal à personne, nous décidons de monter jusqu’au château à pied.

Palais de Budavár

Palais de Budavár

Une fois en haut de la colline, nous apercevons enfin le bâtiment phare de Budapest : Országház, le majestueux parlement hongrois. Sous ce beau soleil, il paraît encore plus éclatant ! Après un arrêt-photo devant ce beau panorama, nous poursuivons la visite de la colline de Buda en nous baladant dans le joli quartier de l’église Saint-Matthias (Mátyás-templom), avec son superbe toit de tuiles colorées, et nous posons un instant sur l’une des tourelles du bastion des Pêcheurs (Halászbástya) pour admirer à nouveau la très belle vue sur Pest et son parlement. Comme cela fait déjà plusieurs heures que nous marchons sans arrêt, nous décidons de retourner près de notre hôtel pour nous restaurer dans un buffet hongrois. Difficile de savoir exactement ce que l’on mange car, même si la direction du restaurant avait fait l’effort de traduire les noms des plats en anglais et en russe, cela ne correspond pas toujours à ce qu’il y a dans les assiettes… Et comme la cuisine hongroise aime les plats à base de foie d’oie et de graisse pure, nous sommes un peu sur nos gardes. Mais au final, nous apprécions quand même le repas et rentrons à l’hôtel pour digérer et surtout pour reposer nos pieds. Exténués après cette première journée, nous ne tardons pas à nous coucher.

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Ce ne sont pas les doux rayons du soleil qui nous tirent du lit le lendemain, mais bien le bruit d’une grosse averse… Le reste de notre séjour sera en effet pluvieux. Armés d’un parapluie, nous décidons quand même de visiter le quartier du parlement. Malgré le ciel gris, Budapest continue de nous fasciner par ses somptueux bâtiments de style Renaissance qui se reflètent sur les trottoirs miroitant sous la pluie. La visite sera malheureusement de courte durée. N’étant pas vraiment équipés pour les grosses averses, nous sommes littéralement trempés et décidons de passer le reste de la journée dans les célèbres thermes Széchenyi (Széchenyi gyógyfürdő). Quitte à être mouillés, autant se jeter complètement à l’eau ! Avec 18 bassins d’eaux de source, dont 3 extérieurs, ce sont les plus grands thermes d’Europe. Nous passons ainsi devant une dizaine de salles avec des bassins allant de 18° à 38° et plusieurs types de saunas. Mais la véritable attraction des bains Széchenyi sont les trois bassins extérieurs ouverts jusque 22h été comme hiver, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige. Le site prend une allure absolument magique (et définitivement romantique) dès que la nuit tombe. Les lampadaires anciens qui entourent les bassins illuminent alors la vapeur qui s’échappe des deux bassins à plus de 35°. Et nous avons de la chance car la pluie s’arrête justement au moment où nous décidons d’aller barboter dans ces eaux fumantes sous le manteau noir de la nuit. Chance qui n’aura pas duré puisqu’il a recommencé à pleuvoir au moment où nous quittons les bains pour rentrer à l’hôtel. Heureusement que les transports en commun ne coûtent pas cher !

Thermes Széchenyi

Thermes Széchenyi

C’est encore sous la pluie que nous nous réveillons le troisième jour. Mais ne voulant pas laisser le ciel (et nos chaussures encore trempées) nous gâcher la journée, nous voilà repartis pour une dernière journée intense de visite. Nous commençons par le quartier de l’opéra et de la Basilique Saint-Étienne de Pest (Szent István-bazilika), avant de nous diriger vers le quartier juif et sa belle synagogue rouge et jaune et d’admirer les bâtiments somptueux qui dominent les rues autour de la place Ferenciek. Nous allons ensuite jusqu’au grandes halles centrales de la ville (Vásárcsarnok), qui sont malheureusement fermées à l’heure où nous arrivons, et mangeons dans un petit restaurant typique hongrois pas cher du tout (où encore une fois, nous devons deviner ce qu’il y a dans nos assiettes) pour reprendre des forces avant de retourner en haut de la colline de Buda et admirer le soleil se coucher (ou plutôt la nuit tomber vu que le soleil ne s’est pas montré de la journée) et voir le parlement s’illuminer tel un gros gâteau d’anniversaire (ce qui tombait bien puisque c’était justement le mien ce jour-là ^^). Nous aurions bien été dans l’un des fameux « ruin pubs » (des cafés installés dans des bâtiments en ruines), mais fatigués de marcher sous la pluie, nous décidons de rentrer sagement pour refaire nos valises et nous reposer avant le long trajet en train du lendemain.

Budapest sous la pluie

Budapest sous la pluie

Malgré la pluie, Budapest nous aura laissé un très beau souvenir. Nous regrettons juste que le temps n’ait pas été de notre côté car nous n’avons pas pu en profiter autant que nous l’aurions voulu. Espérons que Prague nous réservera une météo plus clémente ! Rendez-vous la semaine prochaine pour le savoir !

Szia! (oui, « bonjour » et « au revoir »se disent de la même façon en hongrois, c’est bien la seule chose que j’aurai retenue de cette langue ^^)

À propos de Elise Lignian

Traductrice de l'anglais, du russe et de l'espagnol vers le français, je travaille en tant qu'indépendante. Rédaction, correction, révision de traduction et traduction sont les services que j'offre à mes clients. Pour plus d'informations à mon sujet, consultez dès maintenant mon site http://translovart.com.

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