Écrire… Écrire pour ne plus penser, pour se redonner du courage, pour exprimer ce mélange indéfinissable de tristesse, d’angoisse, de colère et de perte de foi en l’humanité. Je suis loin de ma Belgique, mais mon cœur et mes pensées y sont pour toutes les victimes et leur famille. J’avais déjà écrit ces mots lors des attentats de Paris, il y a à peine quelques mois. J’espérais au fond de moi ne plus jamais vivre ça. Et voilà qu’ils s’en sont pris à toi, Bruxelles, ma belle. Ces barbares sans cœur ni cervelle pensent peut-être qu’ils parviendront à t’empêcher de « brusseler » mais ils ne t’auront pas. Comme l’avait dit César, « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves ». Alors même si aujourd’hui nous avons tous l’impression de nous être réveillés avec une gueule de bois phénoménale sans rien comprendre à ce qui se passe autour de nous et que notre moral est dans les chaussettes, nous nous relèverons avec tout l’humour et la joie de vivre dont nous savons faire preuve. Vous aurez beau nous faire peur avec vos bombes et vos semeurs de terreur, nous, les Belges, nous continuerons de faire la fête, de boire des bières, de nous empiffrer de gaufres, de frites et de chocolat, de vivre notre petite vie tranquille et surtout de nous moquer de vos idéologies à la noix.
Sur ce coup de gueule empli de chagrin, je vais tenter tant bien que mal de retourner à mon travail.
Courage à tous…