Bonjour à tous ! Si je n’ai pas écrit la semaine dernière, c’est que j’avais le cœur meurtri par la mort prématurée d’un proche. Mais aujourd’hui, au réveil de ce week-end cauchemardesque, je ressens le besoin d’écrire pour vous dire à tous de profiter de la vie au maximum car je n’ai que trop appris cette semaine qu’elle ne tenait qu’à un fil. On peut perdre la vie d’un claquement de doigt dans un accident tragique. On peut s’éteindre en quelques mois, rongé de l’intérieur par un cancer foudroyant. Et on peut mourir lors d’un concert ou à la terrasse d’un café, le corps criblé de balles par des êtres qui ont perdu toute humanité…
Aujourd’hui, je pense bien évidemment aux familles et proches des victimes qui sont tombées lors des événements tragiques qui se sont déroulés à Paris et à tous ceux qui ont survécu à l’horreur et qui vivront à jamais avec le souvenir de cette soirée éprouvante. Mais je pense aussi à toutes les autres victimes, celles dont on ne parle que trop peu dans les médias et qui connaissent pourtant les mêmes souffrances. Et je pense surtout aux victimes indirectes de ces attentats, ces migrants et musulmans que l’on accuse à tort de tous les malheurs du monde et pour qui ces attaques ne font qu’attiser la haine et le racisme auxquels ils font face. Ils vous le diront tous, les islamistes ne sont pas de vrais musulmans. Ils ne font que salir une religion qu’ils ne connaissent pas et dont ils ne sont pas dignes. Les attentats de Paris m’attristent au plus haut point mais l’escalade de réactions islamophobes que l’on peut entendre et lire sur les réseaux sociaux me donne la nausée et me révolte.
Ne faites pas d’amalgame et écoutez les migrants. S’ils ont quitté leur pays, ce n’est pas pour nous envahir ou, comme le prétendent certains, « islamiser nos enfants ». Ces gens ont dû tout laisser derrière eux car ils étaient menacés par ces mêmes extrémistes et avaient peur pour leur vie, pour la vie de leurs propres enfants.
En ces heures sombres, nous devons plus que jamais faire preuve de tolérance et nous unir car ce n’est que tous ensemble que nous pourrons combattre ces semeurs de terreur sans cœur ni pitié. Et la meilleure manière de le faire est de continuer à rire, à chanter, à danser, à aimer et à savourer chaque instant de notre passage sur terre.
Que votre semaine soit aussi douce que possible !