Bonjour à tous ! Ayant récemment installé l’application ProZ sur mon téléphone, je m’amuse à répondre aux petits sondages quotidiens concernant le métier de traducteur/interprète. La semaine dernière, l’un de ces sondages portait sur l’usage du téléphone chez les professionnels de la traduction et de l’interprétation. À la question « Votre téléphone* est-il principalement un outil de travail ou une distraction ? », la plupart ont répondu qu’ils l’utilisaient aussi bien pour le travail que pour leur vie privée (comme vous pouvez le voir ci-dessous).

Votre téléphone est-il principalement un outil de travail ou une distraction ?
En jetant un œil sur la discussion à ce sujet, j’ai été ravie de voir que beaucoup de traducteurs détestent les appels téléphoniques et préfèrent les e-mails. Je ne suis donc pas seule à être « téléphonophobe ». Plusieurs collègues se plaignent en effet des nombreux coups de fil publicitaires les poussant à force à ne plus décrocher (raison pour laquelle je réponds de moins en moins aux numéros inconnus). D’autres disent ne jamais recevoir d’appel de leurs clients et ne consulter leur téléphone que pendant leurs déplacements.
Pour ma part, j’ai toujours eu une préférence pour l’écrit car j’aime avoir le temps de réfléchir à ce que je dois dire sans avoir peur de me faire mal comprendre et en ayant l’assurance d’avoir une preuve écrite si besoin. J’utilise surtout mon téléphone smartphone pour consulter mes e-mails si je ne suis pas devant mon ordinateur. Je le garde également toujours près de moi car certains de mes clients réguliers me contactent par le système de messagerie WhatsApp. Je m’en sers enfin surtout lors de mes nombreux trajets entre Londres et la Belgique au cas où je dois renvoyer un document Word ou terminer un travail puisque mon téléphone est lié à mon ordinateur (vive le progrès !).
Bref, le smartphone au travail : oui ! Les coups de fil qui te font sursauter quand tu es en pleine concentration : non ! D’ailleurs, à moins de connaître le numéro, je ne décroche quasi jamais. Je me dis toujours que la personne me laissera un message si son appel concerne un travail de traduction ou de rédaction et que l’on me rappellera plusieurs fois si c’est urgent. Bien sûr, si vous avez vraiment besoin de me parler, je ne vais pas non plus vous envoyer balader. La plupart de mes clients ont d’ailleurs la délicatesse de me demander d’abord par e-mail quelles sont mes disponibilités pour un entretien téléphonique. Au moins, je peux me préparer mentalement à entendre la sonnerie de mon téléphone sans sursauter (ne riez pas, je suis sûre que c’est déjà arrivé à beaucoup d’entre vous…). Dans tous les cas, si vous voulez me proposer une traduction ou un projet de rédaction, contactez-moi plutôt d’abord par e-mail pour bien exposer vos besoins et m’envoyer les documents nécessaires ! À bon entendeur…
* Pour ce sondage, beaucoup de personnes ont compris le mot « phone » dans le sens « smartphone » tout en soulignant qu’elles s’en servaient principalement pour les e-mails et autres fonctionnalités plutôt que pour de simples appels téléphoniques.
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