Si décembre sonne le glas de 2022, il a été plutôt joyeux. Le dernier mois s’est avéré plus calme que prévu, me permettant de vivre à un rythme moins soutenu. Recherche de cadeaux, séances de lecture, marchés de Noël et balades hivernales ont rythmé mes semaines avant le baisser de rideau final.
Décembre aura commencé en beauté avec une sortie sur les différents marchés de Noël de Düsseldorf. L’an dernier, mon cher et tendre avait été déçu par l’ambiance plutôt morose qui régnait autour des chalets, bien trop distancés les uns des autres et peu fréquentés. L’atmosphère était tout autre cette année, pour notre plus grand plaisir. Le monde était au rendez-vous, emplissant les rues de conversations joyeuses, de rires et de musique. Nous en avons profité pour goûter à diverses spécialités allemandes sucrées.










Deux jours plus tard, la magie de l’hiver opère derrière ma fenêtre, le ciel faisant tomber de gros flocons. Telle une enfant, je me suis empressée de terminer mon travail pour aller marcher dans la neige, émerveillée par le tapis blanc se formant en fine couche sur le sol. Hélas, cette sortie sous la neige conjuguée à la course de la veille sous des températures frôlant le zéro m’auront mise KO. Moi qui rêvais de découvrir un nouveau marché de Noël chaque week-end, je me suis retrouvée avec une belle angine qui m’a forcée à rester bien au chaud.


Débarrassée de mon horrible mal de gorge au bout de 4 jours, j’ai convaincu mon cher et tendre de faire un autre marché de Noël le troisième week-end de décembre. J’aurais préféré visiter celui de Cologne, mais le froid glacial nous a refroidis et nous nous sommes rabattus sur un marché plus proche, celui de Duisbourg. S’étirant tout en longueur dans le centre-ville, il était moins fréquenté que celui de Düsseldorf. L’ambiance était donc un peu moins festive, mais cette plus grande tranquillité m’a permis de me jeter à l’eau. Ayant gagné en confiance grâce à mes leçons d’allemand avec Assimil, que j’ai suivies assidûment durant tout le mois, j’ai osé, pour la première fois, commander à un bar et demander en allemand le prix d’un Lebkuchenherz (ces fameux cœurs en pain d'épice). Bon, ce n’était clairement pas grand-chose, mais la fierté d’avoir été comprise et de comprendre ce que mes interlocuteurs ont répondu était immense 😎. Décembre m’aura d’ailleurs rappelé à quel point j’aimais apprendre de nouvelles langues. En m’attelant chaque matin à faire 2 leçons avant d’entamer ma journée de travail, j’ai accompli de réels progrès, ce qui m’encourage à persévérer.










Côté professionnel, décembre m’aura fait battre un peu de l’aile. Contrairement à octobre et novembre, il m’aura fait pousser un coup de gueule. J’avais déjà expliqué que l’une des agences de traduction avec qui j’aime particulièrement collaborer avait été rachetée par un grand groupe. Si j’ai bien reçu mon versement en temps et en heure (malgré le délai de 45 jours imposé et non négociable), je déplore la communication (ou plutôt son absence) des PM (project managers) de la nouvelle agence. Mon coup de gueule concernait les e-mails automatiques, mais le problème ne s’arrête pas là. Après avoir travaillé pendant plus de 2 ans avec une agence humaine, je me retrouve face à un grand groupe qui envoie des propositions de projets par dizaine à une flopée de traducteurs et qui attribue les projets à ceux qui répondent le plus vite. J’ai par le passé travaillé avec ce type d’agences, me disant que c’était comme ça partout. Puis j’ai commencé à collaborer avec cette agence plus humaine, dans laquelle j’ai réussi à acquérir une bonne place et dont les PM me réservaient certains projets. Je pouvais également indiquer mes disponibilités, qui étaient bien prises en considération grâce à un système de calendrier qui n’est malheureusement pas présent pour le nouveau groupe. Bref, je retrouve donc le stress des débuts, à savoir celui de répondre dans la minute aux propositions de traduction sans savoir le jour-même si le projet me sera attribué. Décembre n’aura toutefois pas été que négatif professionnellement parlant. Sur la recommandation d’une de mes meilleures amies, j’ai ainsi pris contact avec une traductrice et rédactrice indépendante qui a l’ambition de créer sa propre agence, en ayant pour objectif qu’elle soit éthique et propose des prix justes autant pour les clients que pour les traducteurs. Cela peut sembler utopique, mais je veux croire en son projet et j’espère qu’elle parviendra à ses fins. Nous verrons cela dans les mois à venir. Autre bonne nouvelle, qui concerne ma santé, mais qui reste liée à mon travail, les résultats des examens de mes mains ont révélé que mon canal carpien est intact. Cela dit, la spécialiste qui a réalisé mon électromyogramme a indiqué que mes symptômes de fourmillement et de légères douleurs dans les doigts sont avant-coureurs et que je risque donc de développer le syndrome dans les années à venir. Pour retarder le développement, je vais prendre rendez-vous avec un orthopédiste, pour voir si je ne peux pas faire quelques exercices et savoir comment améliorer la position de mes poignets. J’en ai discuté avec une autre traductrice qui m’a expliqué qu’elle souffrait, elle aussi, de fourmillements dans les mains pendant la nuit, mais que c’était dû à une compression du nerf cubital. Comme quoi, pianoter toute la journée sur un clavier, c’est loin d’être bon pour la santé 🤕
Mais revenons-en au positif, car décembre, c’est surtout un mois festif. Place aux retrouvailles en famille et à une bonne semaine de répit ! Je me suis en effet accordée une semaine de congé pour profiter au mieux de mes proches. Je serai ainsi prête à affronter la nouvelle année en pleine forme (j'espère, car la première semaine de janvier s'annonce déjà chargée). En attendant de vous retrouver en 2023, je vous souhaite un excellent réveillon et une nouvelle année pleine de joyeux frissons et de belles émotions !
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